Une nouveauté de taille pour la circulation dans Beynes

Un test grandeur nature vient de voir le jour depuis le 1er octobre.

3 octobre 2022 à 10h36

EVASION

Un test grandeur nature vient de voir le jour depuis le 1er octobre. Depuis cette date, la rue de la République n'est plus prioritaire. Cette mesure a été matérialisée par un marquage temporaire et des panneaux provisoires. Le but de la mairie est ainsi de maîtriser l'intensité de la circulation empruntant cette voie et lutter contre les difficultés de conduites et la vitesse excessive. Les conducteurs doivent désormais s'arrêter au stop à chaque carrefour.

 

Vers une « évaporation » de la circulation ?

 

La mairie de Beynes mise sur l'évaporation, un phénomène qui devrait ainsi obliger les automobilistes à emprunter d'autres itinéraires moins fréquentés. Un des objectifs principaux de ce test à grande échelle est de réduire la vitesse de circulation pour permettre aux cyclistes et aux piétons de « se réapproprier l'espace ».

 

Une voie saturée

 

Il faut dire que le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA) a conclu que la rue de la République était saturée de véhicules motorisés, et à pointé un maillage du réseau de transports en commun « peu performant ». Sans oublier l'étroitesse des trottoirs. La ville de Beynes met d'ailleurs en lumière que l'entrée de la rue concernée a été sécurisée près du pont de l'Estandart. L'îlot a été abaissé pour les personnes à mobilité réduite. Le cheminement des piétons entre deux passages a été rénové, ce qui a coûté 12.600 euros.

 

Les rues parallèles prioritaires

 

La municipalité précise que pendant le test, les automobilistes des rues parallèles seront prioritaires entre la rue du Bois et le carrefour de l'Estandart. Dans le sens Maule – Villiers-Saint-Frédéric : les rues Muret et Fleubert seront prioritaires. Dans les deux sens de circulation, les automobilistes des rues Moreau, de l'Etang et avenue de la gare seront prioritaires. En parallèle, un comptage des véhicules sera réalisé (vitesse, nombre, catégories). Après cette expérimentation, un bilan sera transmis au Département et au CEREMA et des éléments seront inclus dans les études pour le dispositif Petites Villes de Demain. Au final, les élus décideront si le dispositif doit perdurer ou non.

 

 

Crédit : Nicolas Chacun – Hélène Virat

 


Récemment Diffusé


LA MÉTÉO PRÈS DE CHEZ VOUS