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1er octobre 2019 à 10h05

EVASION

Des associations et des agents de l'Office national des forêts dénoncent une déforestation trop importante en Picardie. Ils alertent sur le fait que l’ONF abat trop d’arbres, dans le but de faire davantage de bénéfices. Le motif serait donc économique. D’autant que l’Office national des forêts est dans une situation financière catastrophique, elle connaît un déficit de 400 millions d’euros dans le pays. La vente du bois abattu en Picardie rapporte chaque année plus de 20 millions d’euros. Face à ces accusations, le directeur de l'ONF Picardie a affirmé au contraire que le massif forestier était « chroniquement sous-employé. »

Pour renforcer la sécurité du personnel et des patients à l’hôpital de Compiègne-Noyon, une convention vient d’être signée avec les services de justice, de police et de gendarmerie. Cette convention consiste en la mise en place de procédures spécifiques à chaque fois qu’un événement ou un conflit interviendra. De plus l’hôpital va également être clôturé avec des grillages et des portails pour éviter toute intrusion. Les actes de violences sont de plus en plus récurrents. En 2018, 72 faits ont été déclarés sur les deux sites. 1000 visiteurs y affluent chaque jour.

On reste d’ailleurs à l’hôpital de Compiègne qui sera peut-être bientôt rebaptisé. Philippe Marini, maire de la ville et président du conseil de surveillance de l’hôpital, a proposé de nommé l’établissement Jacques et Bernadette Chirac. La proposition semble avoir retenu l’attention de plusieurs autres membres de ce conseil. Il faudra maintenant attendre le 16 décembre, date du prochain conseil pour savoir si cette proposition sera retenue ou pas.

Un gendarme a été jugé hier au tribunal de Senlis pour homicide involontaire. En juillet 2016, alors qu’il était appelé en renfort sur une intervention à Gouvieux, il avait doublé un véhicule et percuté de plein fouet un cycliste arrivant en face. Lui et les deux autres gendarmes à bord de son véhicule avaient porté les premiers secours à la victime sans succès. Des témoins ont affirmé que le gyrophare n’était pas allumé. Mais la prise de sang effectué sur la victime prouve qu’il roulait sous l’emprise de l’alcool.  Le procureur de la République a demandé 3 mois de prison avec sursis pour le militaire. Le délibéré final sera rendu le 30 octobre prochain.

 

 


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