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Les professionnels parlent même de la deuxième plus mauvaise de ces 20 dernières années. Alors que l'on est qu'au début des moissons, la météo fait craindre le pire : un hiver trop humide suivi d'un printemps trop sec sont la cause des mauvais rendements à venir. Une tendance sombre qui se confirme chaque année un peu plus dans le département. L'Oise compte aujourd'hui environ 3200 agriculteurs. C'est quasiment 1000 de moins qu'au début du siècle.

 

C'est pourquoi il vient d'envoyer un document de 10 pages aux autorités dans le cadre du Ségur de la Santé. Sa légitimité vient, d'après les élus, de la situation de premier territoire touché par le Coronavirus. Parmi les attentes : améliorer les conditions de travail et la rémunération des aides à domicile ; renforcer les moyens dans les Ehpad ; donner davantage de pouvoirs en la matière aux Départements ; enfin lutter plus efficacement contre les déserts médicaux.

 

Lancé juste après le confinement, il ne devrait pas passer l'été car la Ville a l'intention d'y mettre fin dés le mois de septembre. Alors que la mesure avait pour but de faciliter l'accès à l'hyper-centre pour aider les commerçants à dynamiser leurs activités, le problème vient de certains véhicules qui ne bougent plus une fois garés, ceux qu'on appelle les "ventouses". Du coup, les rotations ne se font pas et il est devenu très difficile de trouver une place y compris malgré l'absence d'habitants partis en vacances. Alors que les commerçants sont mitigés, le maire Philippe Marini, lui, a tranché : retour au système payant après les congés avec peut-être quand même un temps de tolérance un peu plus long.