Vers un réseau de chaleur encore plus « vert » à Amiens

Vendredi 17 mars, la ville d'Amiens a signé avec plusieurs partenaires la création d'une seconde chaufferie biomasse et de 25 nouveaux kilomètres de réseau vertueux, qui bénéficieront à 9 000 équivalents logements supplémentaires, d'ici 2025. La future chaufferie de 14 MégaWatts verra le jour dans le sud amiénois. Elle valorisera les eaux usées de la station d'épuration grâce à des pompes à chaleur, une sixième doit d'ailleurs être installée. Selon la ville d'Amiens, « le taux d'énergies renouvelables et de récupération passera de 60 % à 72 % une fois l'opération terminée en 2025 ». Au final, 9.000 équivalents logements supplémentaires seront concernés, soit un total de 26.800 équivalents logements amiénois qui bénéficieront de cette chaleur principalement « locale et renouvelable ». Par ailleurs, le premier réseau de froid des Hauts-de-France sera déployé sur la nouvelle ZAC Gare la Vallée. Au total, il alimentera sept bâtiments tertiaires à partir d'une source géothermique pour une puissance cumulée de 1.850 kiloWatts.

Ces projets ont été signés par Brigitte Fouré, maire d'Amiens, Frank Lacroix, directeur général adjoint d'ENGIE en charge des activités Energy Solutions, Benoit Mercuzot, président d'Amiens Energies et Olivier Camau, directeur régional de la banque des Territoires Hauts-de-France.

Il est précisé qu'Amiens Energie est d'ailleurs la première société d'économie mixte à opération unique (SEMOP) qui voit le jour dans son domaine. Ce type de structure a pour vocation de faciliter la gestion d'un service public.C'est le cas avec la chaleur urbaine de la métropole depuis 2017 et désormais l'extension de ce réseau. Chaque année, le réseau de chaleur évite l'émission de 41.100 tonnes de CO2. Il génère par ailleurs 200 emplois.

Crédit : Nicolas Chacun - Merveilles Bavuidinsi