Une famille de Brunoy sous le choc après un violent cambriolage

Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, Sandrine et son mari sont tirés de leur sommeil par des hurlements provenant du sous-sol.

Publié : 16 janvier 2023 à 17h54

EVASION

L'expérience a été traumatisante. Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, Sandrine et son mari sont tirés de leur sommeil par des hurlements provenant du sous-sol aménagé. Il s'agit de leur fils de 25 ans qui appelle à l'aide, alors qu'il lutte contre deux cambrioleurs. Les deux malfrats ont pénétré dans l'habitation par effraction pour voler des vélos. Le second fils de la famille (19 ans), descend aider son frère. Lorsque les parents arrivent à leur tour, les deux voleurs prennent la fuite, après avoir blessé l'aîné des enfants à la main et à la cheville.

 

Une violence « disproportionnée »

 

Ces faits ne sont pas isolés puisque selon l'habitante, au moins trois habitations voisines ont été « visitées » par des malfrats ce même week-end, avec semble-t-il toujours l'objectif de subtiliser des vélos. Mais ce que ne comprend pas Sandrine, c'est la violence disproportionnée dont ont fait preuve les voleurs pour dérober de simples deux-roues. Le couple est ensuite allé porter plainte pour « tentative de vol par effraction » et « blessures involontaires ».

 

« Il faut quitter l'Ile-de-France »

 

Du côté des forces de l'ordre, les policiers semblent désabusés. Sur les deux individus, l'un a été arrêté et était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il a pourtant été relâché dans la nature après 48 heures de garde à vue. Son complice, pour l'instant toujours en fuite, est lui aussi soupçonné selon les enquêteurs d'être visé par cette mesure. Quand Sandrine demande aux agents quelle est la solution pour éviter ce genre de délits, la réponse est fataliste : « Il faut quitter l'Ile-de-France ».

 

Un projet de loi en préparation sur les OQTF

 

Après cet épisode, Sandrine et son mari sont joints par deux députés de l'Essonne : Nicolas Dupont-Aignan, ainsi qu'un second élu essonnien estampillé Renaissance. Selon ce dernier, un projet de loi devrait être examiné en janvier 2023, portant à augmenter le nombre d'OQTF réalisées par les autorités. Il serait question de limiter les possibilités de recours actuellement « très nombreuses ». De son côté, le couple devrait pour l'instant continuer à vivre à Brunoy. Sandrine s'interroge toutefois : « Si la seule solution est de quitter la région, que va devenir l'Ile-de-France ? ».

 

 

Crédit : Nicolas Chacun – Hélène Virat


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