Un tour d'horizon après les législatives en Seine-et-Marne

En Seine-et-Marne, c'est la gauche qui comptera le plus de députés dans la future Assemblée, avec 6 sur 11. En plus d'Olivier Faure (réélu la semaine dernière), Maxime Laisney conserve aussi sa place à Chelles tout comme Ersilia Soudais à Villeparisis. Ils sont rejoints par trois nouvelles têtes : Céline Thiébault-Martinez à Pontault-Combault, Arnaud Bonnet à Torcy/Bussy et Arnaud Saint-Martin sur Melun. Ces deux derniers ont remporté les seules triangulaires du département. Aux dépens notamment de sortants : la MODEM Aude Luquet (qui avait refusé de se désister pour faire barrage au RN) et d'Hadrien Gomi, représentant, comme elle, l'ancienne majorité d'Emmanuel Macron.

D'autres sortants du même camp se sont (eux) imposés : Frédéric Valletoux à Fontainebleau/Nemours et Franck Riester à Coulommiers. Jean-Louis Thiériot repart également pour le palais Bourbon. Large vainqueur sur la circonscription de Montereau, il sera le seul Seine-et-Marnais sous les couleurs des Républicains. Dans tous ces cas de figure, l'appel à un barrage contre le Rassemblement national a fonctionné.

Le RN qui dispose de deux élus alors qu'il était pourtant en tête dans sept circonscriptions au 1er tour : Julien Limongi a confirmé son bon résultat de la semaine dernière sur Provins face à la sortante LR, Isabelle Périgault. Quant à Béatrice Roullaud, elle reste la députée de Meaux, s'imposant assez nettement.

Par ailleurs, le Premier ministre Gabriel Attal (réélu aussi) a annoncé qu'il présenterait sa démission ce matin tout en se tenant prêt à rester le temps qu'il faudra. Emmanuel Macron se montre lui prudent et entend prendre son temps avant de nommer un nouveau chef du gouvernement. Le président dit attendre « la structuration de la nouvelle Assemblée pour prendre les décisions nécessaires ».

Nicolas Chacun - Brice Charrier