Un couple d'éleveurs du Provinois devant la justice

Le tribunal correctionnel de Melun devait rendre dans la journée son délibéré à l'encontre d'un homme et d'une femme pour « mauvais traitement », « actes de cruauté envers un animal » et « escroqueries ». Le 11 février 2014, les gendarmes avaient perquisitionné leur domicile : ils avaient découvert des dizaines de chiens, chats, perruches, furets et même brebis affamés, sales et pour certains malades. Le parquet avait réclamé une peine d'un an de prison avec sursis ainsi qu'une interdiction pendant cinq ans d'exercer une activité professionnelle en lien avec des animaux.