Projet de prison à Magnanville : le maire obtient du préfet une recherche de sites alternatifs
Le troisième comité de pilotage mené par l'État, en lien avec l'Agence Publique pour l'Immobilier de la Justice (APIJ) s'est déroulé à la préfecture des Yvelines.
16 janvier 2023 à 17h56

Le troisième comité de pilotage mené par l'État, en lien avec l'Agence Publique pour l'Immobilier de la Justice (APIJ) s'est déroulé à la préfecture des Yvelines vendredi 18 novembre. Il avait pour sujet le projet pénitentiaire sur la commune de Magnanville. Le maire, Michel Lebouc, a une nouvelle fois affirmé son opposition aux deux hypothèses de sites proposées : une à 1.000 mètres des habitations et l'autre à 150 mètres des habitations du lycée Léopold Sedar Senghor.
L'élu a une nouvelle fois mis en lumière quatre interrogations restées sans réponse. Il s'agit du choix de la commune, qui obligerait à artificialiser un terrain agricole, ce qui va à l'encontre du Plan Biodiversité. D'autre part, Michel Lebouc souligne la proximité avec des lycées et d'un Ehpad. La question de la mobilité est aussi abordée, avec la proximité nécessaire d'un tribunal, celui de Versailles étant « difficile d'accès » depuis Magnanville, sans oublier le flux de circulation qui serait saturé sur la départementale et à proximité.
Enfin le thème de l'assainissement n'aurait pas été évoqué avec GPSEO, alors que la nouvelle prison serait « une petite ville dans la ville » selon le maire de Magnanville. Michel Lebouc semble avoir marqué des points avec ces questionnements : le préfet a mandaté des élus et parlementaires du territoire sous l'égide du sous-préfet de Mantes-la-Jolie pour trouver des sites alternatifs.
Crédit : Nicolas Chacun – Hélène Virat