Projet de prison à Magnanville : l'Etat dit « non » aux sites alternatifs
C'est ce que révèle le maire Michel Lebouc qui a participé au quatrième comité de pilotage.
21 avril 2023 à 12h45
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C'est ce que révèle le maire Michel Lebouc qui a participé au quatrième comité de pilotage vendredi 14 avril dernier. L'Agence publique pour l'immobilier de la justice a conclut, pour tous les autres endroits qui auraient pu accueillir le projet, « site à écarter ». Le maire de Magnanville pointe la consommation de 20 hectares de terres agricoles pour la construction du centre pénitentiaire, alors que l'Etat s'est pourtant engagé « dans une démarche d'artificialisation des sols ». D'autres problèmes sont soulignés : « proximité avec les habitations et les lycées, questions de mobilités, questions d’assainissement, problématiques des terres argileuses, ruissellement ». Michel Lebouc pense que le préfet des Yvelines pourrait « proposer de s’orienter vers une hypothèse à Magnanville, à contre-courant du positionnement de la majorité des élus présents ». Enfin, il assure que la municipalité va s'opposer par « tous les leviers possibles » au projet, « y compris, [par] l'action en justice ». Une réunion est prévue prochainement avec les habitants.
Crédit : Nicolas Chacun - Olivier Doyen