Pas de retour au calme dans la nuit de jeudi à vendredi en France

Au contraire : 40.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans le pays, avec même des unités d'élites comme le Raid ou le GIGN. Malgré tout, véhicules et équipements publics ont été incendiés mais aussi des immeubles, des tirs de mortiers d'artifices, des affrontements et des pillages de supermarchés et de commerces, y compris à Paris même. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs centaines d'interpellations (plus de la moitié en région parisienne). La majorité des personnes arrêtées ont entre 14 et 18 ans. Pour tenter de répondre à cette situation, un couvre-feu a été mis en place dans plusieurs communes comme à Clamart, Neuilly/Marne, Savigny-le-Temple ou Compiègne. Du côté de l'enquête sur la mort de Nahel, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire puis placé en détention provisoire. Ce brigadier de 38 ans est placé à l'isolement à la prison de la Santé. Il a décidé de faire appel.

Crédit : Nicolas Chacun - Brice Charrier