Les négociations entre Sébastien Lecornu et les autres parties semblent au point mort

Le Medef ne s'est pas montré plus satisfait que les syndicats de sa rencontre, hier après-midi, avec Sébastien Lecornu. Le patronat reproche au Premier ministre de ne parler que de fiscalité et pas de croissance, ni de compétitivité. Alors que les organisations de salariés, mécontentes à la sortie de Matignon, ont annoncé une nouvelle journée d'actions le 2 octobre, le Medef a (lui) confirmé qu'il organiserait une mobilisation des siens, le 13 octobre.

En soirée, Sébastien Lecornu a réagi à ces rendez-vous stériles, assurant aux partenaires sociaux qu'il n'entendait pas "passer en force" et qu'il souhaitait les "revoir" rapidement sur la question du budget.

Quant aux mouvement sociaux, il y en aura dès ce jeudi et demain vendredi. Des actions menées par la FNSEA, toujours remontée contre l'accord européen Mercosur avec les pays d'Amérique du Sud. Le principal syndicat d'exploitants agricoles appelle les professionnels à manifester, étiqueter les produits dans les supermarchés, se faire entendre ou bien encore faire défiler les tracteurs comme devant le château de Versailles.

Les pharmaciens, par contre, annoncent la levée de leur mouvement. Après la signature d’un accord avec le Premier ministre. Il prévoit un sursis d’au moins trois mois sur les baisses de remises sur les médicaments génériques et le "renforcement" de l'offre de soin de proximité.

Nicolas Chacun - Brice Charrier