La CGT 77 s'attaque à Prysmian

Leader mondial dans son domaine, Prysmian a son usine implantée à Montereau. Dans un communiqué, la CGT 77 remonte le fil des décisions prises par le groupe depuis plus d'un mois : d'abord un maintien de l'activité sans moyens de protection suffisants (d'après le syndicat), puis la mise en place de moyens de prévention et d'équipements 15 jours après (suite à la suspicion de plusieurs cas de contamination). La CGT ajoute que « malgré l'absence de clients, l'entreprise s'est payée le luxe de faire travailler certains salariés en heures supplémentaires. Aujourd'hui les espaces de stockages sont pleins, dans la cour et dans les ateliers ».

Une prime de 1.000 euros réclamée

Les 200 salariés de Prysmian sont maintenant en chômage partiel ou en congés payés. Le syndicat en profite pour dénoncer le faible niveau des salaires au sein de l'entreprise et un volume horaire de 37,5 heures alors que le chômage partiel est calculé sur 35h. Il réclame donc pour conclure : « l'arrêt de la production non indispensable à la gestion de la crise sanitaire, le maintien de la rémunération pour tous et l'augmentation de tous les salaires ainsi que le versement d'une prime de 1.000 euros reconnaissant le risque encourus par les salariés lors des dernières semaines ».