La CGT 77 n'oublie les salariés malgré l'épidémie

Le syndicat dénonce les manques et les abus dont sont victimes les salariés de plusieurs entreprises du département face au Coronavirus.

18 mars 2020 à 10h33

EVASION

Ce serait notamment le cas à La Poste où il manquerait des produits désinfectants pour le matériel commun, du gel Hydroalcoolique pour l’ensemble du personnel, et notamment les postiers en contact avec la population et qui font signer les recommandés sur des Smartphones qui ne sont pas désinfectés (contacts physiques directs avec les usagers). Absence aussi de masque, de gant, et promiscuité sur les lieux de travail. La CGT affirme que des agents ont été menacés de contestation au tribunal par leur direction en cas de droit de retrait à Nemours, Brie-Comte-Robert, Ozoir-la-Ferrière, Provins ou bien encore Combs-la-Ville.

Chez Snecma Villaroche, 350 Salariés ont fait valoir leur droit de retrait. Sont dénoncés : l’usage d’outillage collectif (passant de main en main), la promiscuité dans les bus qui transportent les salariés et dans les vestiaires dans lesquels se croisent plus de 500 personnes, l’absence de désinfection des claviers d’ordinateurs. La négociation de moyens supplémentaires a été un échec, d'après le syndicat. 

Pas assez de gel hydroalcoolique non plus, semble-t-il, pour le personnel de la Coopérative pharmaceutique de Melun alors qu'elle en produit !

Face à toutes ces situations, la CGT 77 a décidé d'interpeller le préfet de Seine-et-Marne et l'Agence Régionale de Santé.


Récemment Diffusé


LA MÉTÉO PRÈS DE CHEZ VOUS