La campagne des législatives bat son plein

Les positionnements des uns et des autres se précisent dans ces derniers jours avant le 1er tour du dimanche 30 juin. Le RN dit vouloir interdire les emplois sensibles aux binationaux mais aussi pour l'école, envoyer les élèves perturbateurs dans des centres spécialisés.

Les écologistes, eux, annoncent qu'ils se désisteront systématiquement du second tour, s'ils arrivent troisièmes et que le Rassemblement national peut gagner. Ils espèrent la même attitude de l'ensemble des autres forces politiques. Leur leader Marine Tondelier a également précisé que Jean-Luc Mélenchon ne pourra pas être l'éventuel 1er ministre d'un gouvernement de gauche. Ce dernier répète « n'être candidat à rien ».

À droite, on exclut toujours pour le moment l'idée d'une coalition avec le camp présidentiel. Emmanuel Macron parle quant à lui de « guerre civile » en cas de défaite de ses candidats et se lave les mains du futur résultat : « il ne sera la faute de la personne mais l'expression de la responsabilité des Français », a déclaré le chef de l'Etat.

Enfin, débat télévisé ce soir entre le Premier ministre Gabriel Attal, Jordan Bardella pour le RN et l'Insoumis Manuel Bompard (pour le Nouveau Front Populaire) sur TF1, à 21 heures. Absent de ce rendez-vous médiatique, LR a décidé de saisir la justice pour pouvoir y participer. 

Nicolas Chacun - Brice Charrier