L'hôpital de Melun accusé à tort (mis à jour)
La Commission des citoyens des Droits de l'Homme (CCDH) a manifesté aujourd'hui devant le CHS de Melun.
Publié : 27 août 2020 à 20h00

Mise à jour du 27/08/2020 à 18h00
La Commission des citoyens des Droits de l'Homme (CCDH) a manifesté aujourd'hui devant le CHS de Melun. Elle accuse l'établissement de plusieurs violations du code de santé publique.
La CCDH affirme qu'une dizaine de patients du centre hospitalier melunais auraient subi des mesures d'isolement de 10 à 100 jours consécutifs entre fin 2017 et début 2018.
Une problématique nationale et pas locale
Ces éléments sont sortis de leur contexte, nous a indiqué la direction de l'hôpital qui précise également que les patients à l'isolement peuvent sortir de leur chambre et passer du temps avec leur famille. L'association CCDH est opposée à la psychiatrie d'une manière générale et est affiliée à l'église de scientologie. La problématique est donc nationale selon la direction et ne concerne pas seulement le CHS de Melun.
La majorité des patients internée de plein gré
A l'hôpital de Melun, la commission départementale des soins psychiatriques (CDSP), composée de représentants des familles, des usagers et de médecins, vérifie tous les problèmes du service et discute avec les usagers. Il n'y a pas eu de plaintes ni de problèmes relevées au CHS de Melun. En psychiatrie, la majorité des patients est internée de plein gré. Les autres patients sont internés à la demande d'un tiers ou du préfet/maire suite à un trouble de l'ordre public.
Chaque patient est entendu par un juge des libertés
Depuis 9 ans, chaque patient, interné contre son gré est entendu par le juge des libertés. Au CHS de Melun, il y a une salle d'audience et une salle de délibéré. Les patients ont tous un avocat. Les protocoles sont suivis correctement.