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Celle d'Evry-Courcouronnes. Le procès commencera précisément le 14 et devrait durer 5 semaines. 14 femmes victimes seulement se sont portées parties civiles. Les faits ont été commis entre 1995 et 2001 mais l'accusé continue de clamer son innocence. Il a d'ailleurs, de son côté, porté plainte à 3 reprises dénonçant le traitement de son dossier par la justice. Le quadragénaire est en détention provisoire à Fleury-Mérogis depuis son arrestation, il y a 4 ans et demi. Pour la juge en charge du dossier, de nombreux éléments correspondent à son profil, suffisamment pour que le suspect soit confronté à un jury populaire.

 

La victime vivait dans un foyer du sud du département et connaissait le trio qui a profité d'elle. Deux sont des filles de 14 et 16 ans et le 3e, un garçon qui a servi d'appât. Neuf passes ont été réalisées sur la voie publique en 3 jours pour de petites sommes. 

 

Il y en a régulièrement sur les sites proposant des activités à risque, encore plus en cette période estivale, pour vérifier que le risque en question est maîtrisé. Les inspecteurs (agents de l'Etat détachés dans le département) ont donc joué les visiteurs lambda afin d'apprécier que rien ne cloche, des explications avant le début de l'activité jusqu'à la fin de celle-ci, même si les équipements ne sont pas testés à chaque fois. Le contrôle concerne aussi tout l'aspect administratif de l'entreprise et de ses salariés, et tous les à-côtés. En 2019, sur 93 établissements contrôlés, moins de la moitié ne présentaient aucun problème, pour autant seulement 3 ont dû fermer.