L'écosystème Paris-Saclay officiellement reconnu comme capitale de la « French Tech »

Récemment, le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean‐Noël Barrot, a annoncé que l'écosystème de Paris-Saclay était nommé « Capitale French Tech ». Une labellisation qui englobe « Paris‐Saclay Innovation Playground », et ses 47 lieux d'innovation, ainsi qu'une quinzaine de centres de R&D (recherche et développement) publics et 60 centres de R&D industriels. On y trouve 15% de la recherche française, plus de 60 000 étudiants et « des acteurs académiques parmi les meilleurs au monde », affirme la communauté d'agglomération.

Des acteurs de l'innovation

Concrètement, le label identifie les zones géographiques concentrant les plus fortes densités de start‐up, en mesure d'animer leurs écosystèmes et de déployer les programmes de la Mission French Tech. Les Capitales French Tech réunissent les acteurs de l'innovation d'un territoire, et les mobilisent sur « des initiatives communes au service du développement des start‐up ». Cela prend en compte les enjeux et priorités locales de l'écosystème. Elles sont également en lien avec les acteurs publics présents localement.

Trois axes de développement

L'agglomération mise sur trois axes pour développer les ambitions de l'association French Tech Paris-Saclay, comme la création d'une véritable communauté d'entrepreneurs locaux, via une permanence régulière au Playground Paris-Saclay. Cela passe aussi par le financement d'un « Summer Event ». Le second axe est le développement de la vision internationale et de la visibilité des jeunes entreprises du territoire. Cela comprend l'accueil et l'installation d'entrepreneurs étrangers. Enfin, Paris-Saclay veut renforcer l'attractivité du territoire pour les start-up françaises et étrangères. La Communauté d'agglomération facilite entre autres l'accès à des plateformes de prototypage et de pré‐industrialisation.

Des résultats concrets

Dans le détail, on compte trois start‐up issues du territoire qui figurent dans le top 120 de la French Tech : Ynsect, Wandercraft et Ivalua. On compte plus de 750 millions d'euros en levée de fonds ces trois dernières années, plus de 150 emplois créés pour l'animation des structures locales d'innovation, et plus de 250 start‐up accompagnées en moyenne chaque année. Le label pourrait être source de visibilité, d'attractivité, « un vecteur d'emploi et de dynamisme dont toute une région profitera », se réjouit la communauté d'agglomération.

Crédit : Nicolas Chacun - Olivier Doyen