L'addition est salée pour les dégâts liés à la sécheresse géotechnique en Essonne
Certaines zones sont plus concernées en raison de la nature du sol.
5 mars 2024 à 7h34
Sécheresse et réhydratation des sols
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Ce terme désigne les retrait et gonflement des argiles présents dans le sol. Depuis 1989, ce type de dégâts est assuré par le régime des catastrophes naturelles, et couvre les mouvements de terrains provoqués par la sécheresse et la réhydratation des sols. Concrètement, les sols argileux changent de volume et abîment les bâtiments.
En 2022, selon la Caisse centrale de réassurance, le coût moyen des indemnisations versées pour la sécheresse géotechnique était estimé à plus de 5 millions d'euros en Essonne. En France, les années les plus marquées ont été 2003 (avec 1,8 milliard d'euros) et 2018 (avec plus de 1,6 milliard d'euros).
Crédit : Nicolas Chacun