Fichés S, suivis pour radicalisation violente : la préfecture met les points sur les « i »

La préfecture de Seine-et-Marne rappelle que 275 personnes sont suivies dans le cadre de la lutte contre la radicalisation violente.

4 octobre 2016 à 11h01

EVASION

A la suite d'un article paru dans la presse samedi dernier, le 1er octobre, la préfecture de Seine-et-Marne rappelle que le chiffre de 275 personnes annoncé dans l'article correspond à celui des personnes suivies dans le cadre de la lutte contre la radicalisation violente et non celui des personnes fichées S. « Il convient de distinguer le fichier des personnes recherchées (FPR), qui comprend les fiches S et le fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) » selon la préfecture. Les fiches S concernent les personnes faisant l'objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l'Etat.

L'accès au FPR est très limité

Le champ d'application de ce fichier est ainsi plus large que celui du fichier des personnes radicalisées ou en voie de radicalisation. Comme l'a rappelé le directeur de cabinet du préfet lors de la table ronde sur la radicalisation, c'est un décret du 28 mai 2010 qui encadre très strictement l'accès au FPR et aux données qu'il contient, « la liste des personnes qui peuvent le consulter étant limitativement énumérée ». Les chiffres donnés aux maires hier correspondent aux données du FSPRT et en aucun cas à celles du FPR.


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