Des étudiants de l'Université Paris-Saclay se bougent pour la pratique du sport au Togo

Neuf étudiants membres du BDE STAPS Orsay ont décidé d'oeuvrer ensemble.

Publié : 16 janvier 2023 à 18h13

EVASION

Ils sont neuf. Neuf étudiants membres du BDE STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) Orsay qui ont décidé d'oeuvrer ensemble. Tous tentent de réaliser un projet de solidarité nationale, qui doit se dérouler en février 2023 au Togo. L'objectif précis est d'aider la culture sportive à se développer dans le village d'Agrippa Todzi et ses alentours.

 

Il faut dire que c'est la seconde fois qu'un groupe d'étudiant se penche sur cette initiative. Le premier projet initié sur place est amené à être complété. Il n'est pas question pour les étudiants essonniens de se rendre dans le pays africain en donneurs de leçons. Il s'agira surtout « d'échanger et d'apprendre [des habitants] », assure Laetitia Deniaux, membre du groupe.

 

Les jeunes ont développé leur projet sur trois axes : la mise en place de séances sportives et la formation d'animateurs sportifs. Puis l'entretien et l'amélioration des infrastructures sportives. Enfin, du matériel sera apporté sur place. Au tout début, le premier projet visait à réaliser deux terrains de basket-ball, et deux terrains de volley. Un objectif qui a mis pas mal de temps à se concrétiser. À présent, c'est un terrain de beach-volley qui devrait voir le jour. Et pour cela, il faut des matériaux, et donc des fonds.

 

Les étudiants de Paris-Saclay ratissent large pour récolter l'argent : subventions des universités, Points Informations Jeunesse, et même mairies. La ville de Brétigny-sur-Orge a d'ailleurs accepté 2.000 euros pour la cause défendue par les jeunes. Ces derniers misent aussi sur l'autofinancement, avec entre autres une cagnotte accessible sur www.helloasso.com. Les fonds permettront aussi d'acheter du matériel sportif, pour le volley-ball, l'ultimate et le basket-ball. Des balles et des pompes sont attendues. Si assez d'argent est récolté, les bénévoles achèteront aussi des matières première pour que les villageois puissent construire un autre terrain sportif, si l'équipe n'est plus sur place.

 

Au Togo, le sport pourrait bien devenir une source d'épanouissement. Une problématique soulevée par les étudiants était l'impossibilité pour les filles de s'exercer au sport en milieu extrascolaire. Une barrière qui pourrait peut-être tomber grâce à la pratique de l'ultimate (frisbee). Les entraînements de ce sport mixte sont ouverts aux jeunes filles comme aux jeunes garçons. La cerise sur le gâteau pour les étudiants ? Que leur projet inspire d'autres jeunes pour oser « se lancer dans un projet humanitaire ou de solidarité ».

 

 

Crédit : Nicolas Chacun



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