Dans la Somme, la transition écologique passera par les infrastructures de mobilité

Différents acteurs viennent de signer un pacte d'engagement volontaire. C'est le cas du Conseil départemental de la Somme. Il faut rappeler que le Département est lui-même principal gestionnaire de son réseau long de 4.550 km de routes. Pour la signature du texte, il s'est associé à la Fédération régionale des travaux publics (FRTP), le syndicat Routes de France, l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM), la Fédération du bâtiment et des travaux publics de la Somme (FFBTP), le Syndicat national pour le béton prêt à l'emploi en Hauts-de-France (SNBPE HDF) et enfin l'Union nationale des entreprises du paysage en Hauts-de-France (UNEP).

Le pacte implique tous ces acteurs dans trois axes majeurs. Les signataires s'engagent d'abord pour des infrastructures « inscrites dans les transitions climatiques et écologiques ». Ils s'engagent à développer une infrastructure bas carbone, intégrer les infrastructures à leur environnement et au respect de la biodiversité, les adapter au changement climatique, et enfin à les développer comme support d'une énergie propre.

Par ailleurs, pour les infrastructures « inscrites dans la transition numérique », les différents acteurs devront développer des infrastructures génératrices de données, mais aussi en faire de véritables espaces numériques. Sans oublier la digitalisation des infrastructures et des métiers.

Enfin, pour des infrastructures conçues et gérées à l'écoute des citoyens, il faudra en concevoir adaptables aux diverses formes de mobilité, mais aussi améliorer les conditions d'acceptabilité des infrastructures par les habitants. Un dernier objectif est de rendre les infrastructures et les chantiers plus sûrs.

Le Conseil départemental de la Somme précise qu'un suivi de l'application de ce pacte d'engagement à l'horizon 2030 sera réalisé par un comité annuel. De quoi ajuster les différentes actions de tous.

Crédit : Nicolas Chacun - Anaïs Boubrit