Amiens : quelles avancées thérapeutiques dans la maladie de Parkinson ?

Pour répondre à cette question, un événement aura lieu ce mercredi 3 mai 2023 à l'espace Dewailly, 3 place Louis Dewailly. Une conférence va se dérouler de 18 heures à 20 heures, avec pour thème les avancées thérapeutiques concernant cette maladie. Elle sera tenue par le docteur Mélissa Tir, neurologue au centre expert Parkinson du CHU d'Amiens. Cette conférence, qui vise à informer, à sensibiliser et à partager avec le public sera ouverte à tous, dans le cadre de la journée mondiale de la maladie de Parkinson, qui s'est tenue le 11 avril dernier. L'entrée sera libre.

De son côté, l'association France Parkinson rappelle que cette pathologie et ses maladies apparentées touchent actuellement plus de 270.000 personnes en France, et connaissent la croissance la plus rapide au monde : 2,5 fois plus de cas ont été recensés en 25 ans et une augmentation de 30% est estimée à horizon 2030. Elles toucheront directement 1 Français sur 50 au cours de son existence. « La maladie de Parkinson est une pathologie très complexe pour laquelle il n'existe à ce jour aucun traitement pour en guérir ni pour en ralentir l'évolution. Il s'agit de la deuxième cause de handicap moteur après les AVC. Elle est probablement aussi l'une des premières causes de handicap invisible en entreprise pour les personnes en âge de travailler ».

La maladie de Parkinson engendre de très nombreux symptômes, moteurs mais aussi non-moteurs. Plus de 60 ont été recensés. Parmi eux, trois types de troubles servent à poser un diagnostic : la lenteur des mouvements, la rigidité du corps, et les tremblements des membres au repos. Les causes de la maladie ne font pas encore « l'objet d'un consensus scientifique ». Cependant on sait qu'elle se manifeste avec la destruction d'une population spécifique de neurones : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ils sont impliqués dans le contrôle des mouvements.

L'association France Parkinson alerte sur la nécessité de « mieux coordonner le parcours de soins des personnes malades de Parkinson et de mieux les accompagner dans leur parcours de vie ». La structure plaide pour que les patients bénéficient, en plus du suivi bi-annuel en moyenne par le neurologue, d'un suivi par un professionnel infirmier ayant un profil de référent pour la maladie de Parkinson. Retrouvez plus d'infos sur www.franceparkinson.fr.

Crédit : Nicolas Chacun - Anaïs Boubrit