Les surveillants de la prison de Meaux toujours en garde à vue

A Meaux, la garde à vue des trois agents pénitentiaires a été prolongée hier. Ils sont accusés de viol sur un détenu mais clament toujours leur innocence. Néanmoins, une question reste en suspens révèle Le Parisien : la victime supposée affirme avoir été violée avec une matraque, mais une source proche du dossier parle d'une barre de sondage qui est utilisée pour vérifier l'intégrité des barreaux des cellules. Hors, un des surveillants de la prison de Meaux-Chauconin affirme que les agents ont l'interdiction de porter des matraques, que ce soit en mission interne ou externe et qu'ils n'ont pas de barres de sondage dans leur quartier disciplinaire. L'enquête se poursuit. Le détenu, quant à lui, a été transféré dans une autre prison.