Emmanuel Macron « assume » la loi immigration telle qu'elle est votée
Le chef de l'État a toutefois reconnu que certaines parties de la loi ne lui convenaient pas.
21 décembre 2023 à 10h37
À la télévision mercredi soir, le président de la République a confié que c'était le « bouclier qui nous manquait ». Pour autant, il a reconnu que tout ne lui convenait pas dans ce texte et compte bien sur le Conseil constitutionnel pour retoquer certaines mesures.
Quelques heures plus tôt, les 32 départements dirigés par la gauche ont annoncé qu'ils n'appliqueront pas la « préférence nationale » pour l'allocation personnalisée d'autonomie. Car cette aide sera désormais conditionnée à cinq ans de présence sur le territoire français pour les étrangers sans travail, et à deux ans et demi pour ceux qui ont un emploi. Les présidents des départements de gauche refusent de faire une distinction.
Crédit : Nicolas Chacun - Brice Charrier